RESPIGHI, MOZART ET CAMILLE SAINT-SAËNS
Changement de soliste et de programme
Durée : environ 120 minutes, sans entracte
Ottorino Respighi Preludio, corale e fuga
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 25 en do majeur, K. 503
Camille Saint-Saëns Symphonie n°3 en do mineur opus 78
Respighi n’est pas un élève, mais un maître ! » Tel fut le verdict du jury du Liceo Musicale di Bologna lors de l’examen final que le jeune Ottorino présenta au début du 20e siècle. Il est vrai que pour cette oeuvre, il avait bien exploité quelques cours de composition dispensés par Nikolai Rimski-Korsakov, qu’il avait rencontré à Saint-Pétersbourg.
Le Concerto pour piano n° 25 en do majeur, K. 503, a été achevé par Wolfgang Amadeus Mozart le 4 décembre 1786, en même que la Symphonie de Prague, K.504. Deux autres concertos (K.537 et K.595) suivront, cette œuvre est le dernier des douze grands concertos pour piano écrits à Vienne entre 1784 et 1786. Le concerto est l’un des plus longs de Mozart. Il comprend trois mouvements : Allegro maestoso, Andante en fa majeur et Allegretto
Camille Saint-Saëns était considéré en Angleterre comme le plus grand compositeur français vivant. C’est à la demande de la Royal Philharmonic Society qu’il composa sa Symphonie n°3. Le public namurois appréciera de découvrir ce qui fait la particularité de cette composition : l’utilisation ingénieuse des claviers. En effet, outre le piano joué à deux et à quatre mains, la partie orgue est fortement mise en avant. Le motif musical est bâti sur la séquence grégorienne du Dies irae de la Liturgie des morts. Franz Liszt venait de disparaître. Camille tint à dédier sa Symphonie n°3 à son vieil ami…