Cantates pour alto
Durée : environ 80 minutes, sans entracte
À l’issue de la Guerre de Trente Ans, l’Allemagne est dévastée et c’est dans le souvenir de cette guerre que s’y développe un style musical particulièrement expressif, résultat de la fusion entre tradition polyphonique luthérienne et influences de la nouvelle musique italienne. Ce sont principalement les cordes qui tissent autour des voix un accompagnement polyphonique qu’il s’agisse d’introductions, de ritournelles, voire de véritables commentaires au texte. C’est ce que l’on peut entendre dans les compositions de Schütz, Tunder, Pohle ou Johann Christoph Bach dont le célèbre Lamento justifie entièrement l’avis de son petit neveu Johann Sebastian qui le considérait comme un « compositeur profond ».
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- Heinrich Schütz – Erbarm dich mein, O Herre Gott
- Franz Tunder – Salve mi Jesu
- David Pohle – Sonate en sol mineur (G. 2) & Herr, wenn ich nur dich habe
- Heinrich Schwemmer – Grabgesang
- Johann Wolfgang Frank – Weil Jesu in meinem Sinn
- Georg Böhm – Vater unser im Himmelreich
- Johann Christoph Bach – Ach, daß ich Wasser’s g’nug hätte