HANDEL, SOLOMON
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Un rendez-vous exceptionnel à ne certainement pas manquer au milieu de l’été (le 28 juillet !) pour coïncider aux agendas des grands festivals où nos ensembles namurois et leur chef, Leonardo García Alarcón, sont de plus en plus prisés.
Après le somptueux Samson de Handel, le poignant SAUL, l’intense semele sous la direction toujours inspirée de Leonardo García Alarcón, voici un autre oratorio vivifiant avec nos merveilleux ensembles namurois en grands effectifs.
Solomon HWV 67, oratorio en trois actes de Georg Friedrich Handel créé le 17 mars 1749 au Théâtre Royal de Covent Garden (Londres).
Le livret de Solomon relate la construction du temple de Jérusalem, le jugement du Roi Solomon puis sa rencontre avec la reine de Saba. Il s’inspire essentiellement des Livres des Rois (1 R 1-11), du Livre des Chroniques (2 Chr 1-9) et des Antiquités judaïques de l’écrivain juif Flavius Josèphe.
Salomon (1749) appartient à la série de magnifiques oratorios composés à partir de 1749. Bien qu’elle ne fasse pas allusion au contexte politique, comme c’est le cas dans les autres oratorios de Handel, cette œuvre est tout de même en rapport avec son époque : Handel y rend hommage à un souverain antique clairvoyant et croyant – et par là-même, fait référence à l’âge d’or de l’Angleterre et à son roi, George II. De par son instrumentation colorée et finement nuancée, ses parties chorales théâtrales et ses soli virtuoses Salomon montre toute la diversité et l’étendue de l’expressivité de Handel. Après sa création en 1749, une deuxième représentation eut lieu, six semaines avant la mort de Handel, où l’oratorio subit toutefois de nombreuses coupures.